mardi 14 décembre 2010

Au royaume de Rania

                                                                                          jeudi , 28 octobre 2010

Aéroport international de Amman - 20h57



Les services de Royal Jordanian en provenance de Paris furent irréprochables. Appareils confortables , propres et équipés des commodités d'agréments. Le personnel trié au volet porte un uniforme d'une élégance à faire rougir n'importe lequel des agents de bord d'Air Canada. Vous me direz que ce n'est pas difficile...


Le temps aidant, je me suis constitué une liste de qualité. Sous forme de palmarès, j'évalue le service en fonction de critères tels que la politesse, l'allure, l'efficacité et autres attentions. J'ai été sincèrement épaté par cette compagnie. Elle est dans mon top 10 !

Par contre l'aéroport de la reine Alia en banlieue d'Amman, laisse sincèrement à désiré. Moquettes sales, salons corporatifs aux tables brisées , chaises percées, etc. Le soin apporté au mobilier aéroportuaire est abominable.

Les indications...Même les locaux ne s'y retrouvent pas ! J'ai toutefois apprécié l'empressement marqué des policiers à vous souhaiter la plus cordiale des bienvenues en Jordanie. Cette petite touche de courtoisie rend l'arrivée peut-être un peu moins inconfortable.

J'ai décidé de prendre une chambre dans un hôtel de Madaba à environ 45 minutes de la zone aéroportuaire. Le village est entièrement consacré à l'art de la mosaïque. N'en croyez rien...Le gouvernement cherche à redorer la pauvre qualité de l'artisanat local par la création d'écoles des métiers d'art. L'initiative est louable mais force est de constater que le savoir des Nabatéens ne s'est pas rendu jusqu'ici.

Rendez-vous avec des investisseurs. Ces derniers m'invitent à Petra ! Wow ! Quelle beauté ! Ce n'est pas sans raison que cette merveille fut tant convoité par des hordes d'envahisseurs.


Popularisée par Indiana Jones et ses péripéties , la valeur touristique de ce joyau est vitale pour la santé économique du pays. Au contraire de ces voisins, la Jordanie n'a que peu de richesses et son climat désertique n'aide pas la cause des tentatives agricoles. Secteur fort, les produits cosmétiques tirés de la Mer Morte. Autrement, le pays ne dispose pas de pétrole et encore moins d'eau douce exploitable.



Ancien corridor reliant Damas (Syrie) à La Mecque, sont territoire actuel n'était autrefois qu'un lieu de passage. Les populations nomades originelles habitent le Wadi Rum , ce désert rocailleux au sable pourpre. L'État tente de sédentariser ces peuplades, mais y arrive avec une difficulté évidente.

Rêve d'enfance à portée, je prends les devants auprès de mes hôtes et je leur demande s'il y a possibilité de refaire la route empruntée par Lawrence d'Arabie entre le Wadi Rum et Aqaba. Quelques coups de fil et mon comparse Attayak m'attend à l'entrée du désert demain matin ! Ce n'est pas tous les jours qu'ont peut reconstituer une bataille à dos de dromadaire.



Le lendemain, Attayak est fin prêt pour me recevoir en m'offrant le vêtement traditionnel. Il me fournit  explications et  précautions nécessaires avant d'entamer cette méharée de trois jours.


Le voyage fut exténuant, mais inoubliable. Quelle aventure sur les traces de Lawrence . Il me reste une soirée et Aqaba me permettra de chasser cette odeur tenace de chameau !

Prochaine destination : Damas .

Cordialement,

François Tremblay

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